Et Dieu créa Robert Redford
Roberd Redford aka
- l'homme sans qui le festival du film de Sundance ne serait pas (ô drame, on devrait se contenter de la sélection cannoise...ça en ferait des siestes) (les Etats-Unis n'auraient pas THE événement indépendant et ambitieux international pour compenser Hollywood)
- un homme écolo qui vit dans son ranch (la classe) tout près du festival
- l'homme de "et au milieu coule une rivière" qui nous donnerait envide d'appendre la pêche quitte à puer le poisson et perdre ses amis
- l'homme qui murmure à l'oreille des chevaux
- l'homme qui, dans ses plus jeunes années, avait encore plus de charisme que Brad Pitt il n'y a pas si longtemps. C'est encore le cas maintenant, au-delà des 27 années qui les séparent. Il suffit de regarder "et au milieu coule une rivière" et "Spy Game", et de voir comment Brad Pitt vieilli et prend soin de lui. MAL.
Pourquoi un enthousiasme soudain pour Robert ? Eh bien, cet enthousiasme n'est pas soudain mais il s'est réveillé après avoir regardé "The way we were" de Sydney Pollack. Une belle guimauve, on est d'accord. Sydney a voulu tester Robert, il lui a dit : Robeeeert, tu as 36 ans, tu vas t'appeller Hubbell (???) et il faudra qu'au début tu joues un jeune étudiant. Vas-y, fais du sport pour voir.
A 36 ans, Roberte arrive encore en première place, et ça, ça le fait bien marrer.
'fin, il était quand même claqué après...
Le drame du film, c'est qu'ils ont créé le duo improbable Robert-j'ai-36-ans-mais-la-forme-et-le-charme-de-mes-20-ans-Redford / Barbra-j'ai-les-mains-d'une-sorcière-je-peux-te-toucher-Robert-?-Streisand.